Publié dans Société

ONG Mercy Ships - Le départ temporaire du navire, un espoir durable pour la santé des malagasy

Publié le mercredi, 11 décembre 2024

Demain vendredi 13 décembre, le navire-hôpital Africa Mercy quittera temporairement le port de Toamasina, selon  un communiqué conjoint du ministère de la Santé publique et de l’ONG Mercy Ships. Cette pause s'inscrit dans le cadre d'une maintenance annuelle essentielle à la poursuite de sa mission humanitaire. Le bateau devrait revenir en février 2025, marquant ainsi la reprise des soins gratuits et des interventions chirurgicales qui sont devenus une bouée de sauvetage pour de nombreux malagasy.

 

L’Africa Mercy est arrivé en février 2024 à Madagascar, dans le cadre d'un programme de soutien sanitaire de deux ans. Cette mission offre un accès aux soins médicaux modernes, en particulier pour les populations les plus vulnérables qui souffrent d'un manque de services de santé adéquats. Le navire est conçu pour répondre aux besoins urgents de santé en menant des opérations chirurgicales complexes que les hôpitaux locaux n'ont pas la capacité de réaliser. 

Après plusieurs mois d’interventions, le bateau repart pour une maintenance. Mais les Malagasy savent qu’il reviendra bientôt pour poursuivre son action.

Ce départ temporaire est donc perçu non seulement comme une étape nécessaire pour le maintien de la qualité des soins, mais aussi comme un symbole d’une collaboration durable entre Madagascar et Mercy Ships. Au-delà des soins immédiats, l’ONG investit également dans la formation du personnel médical malagasy. 

Le ministère de la Santé publique, en partenariat avec Mercy Ships, met en avant l’importance de ce projet à long terme. 

 

E.F.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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